Collège Albert LONDRES

Ecrivons des nouvelles - 4ème

PONDARD Riwall - 4°2 - 1er Prix

Le Miroir

Il y a cinq ans, je fus désigné pour aller travailler à la rénovation d’une vieille grange au fond de la Normandie.

Le jour où j’y allais, la météo était très belle jusqu’à ce qu’on entrent, moi et mon équipe dans la propriété.

Elle était très caste et mal entretenue, des herbes et des buissons remplissaient le décor. Nous avancions dans une petite allée bordée de ce qui avait dû être une haie de buissons avant que son propriétaire disparaisse bizarrement. Nous continuions à avancer jusqu’à arriver à la grange.

Je sentis en y entrant une espèce de parfum poussiéreux. L’homme qui nous avait appelé pour la rénovation vint nous accueillir. Il portait une chemise à fleurs et un pantalon jaune qui paraissait dans ce lieu étrange. Il nous fit visiter et je crus être rentré dans un autre temps.

Les murs étaient faits de bois et de pierre, mais les meubles, bien que poussiéreux, étaient d’une beauté surprenante. Des fauteuils en cuir et en bois précieux, des armoires cernées d’or et d’argent et celui que me marqua le plus était un grand miroir en pied avec des pierres précieuses.

Comme la nuit commençait à tomber, nous allions nous coucher dans les chambres qu’il avait préparées.

Je m’endormis vers 22h00 car il pleuvait et que j’avais du mal à dormir. D’un coup, vers minuit, je me réveilla et aperçut une étrange lueur. C’était un fantôme, je pense, car il ressemblait à un drap blanc. Je ne sus plus si je rêvais ou si c’était la réalité. À un moment, je regardais la forme, je vis qu’en fait, c’était une jeune fille avec un grand foulard qui dansait sur une musique que je n’avais pas entendue jusque-là.
Elle semblait venir de la pièce ou j’avais vu le miroir. Je regardais la fille et je me prit à avoir envie de la rejoindre. Je descendis alors la magnifique fille vint à moi. Je lui demandais de danser avec moi. Aussitôt, la musique s’arrêta et la jeune fille disparut dans un tourbillon de fumée. Il ne restait plus que des morceaux de miroir.

Le jour se leva, je n’osa pas raconter à mes collègues ce que j’avais vécu, de peur qu’ils se moquent de moi. Nous continuions alors le travail sans nous soucier de rien.

FIN

DELL’AMICO Enzo - 4°2 - 2ème Prix

Victor Vic

J’avais loué un chalet au milieu d’une montagne pour passer mes vacances. Quand j’arrivai, il faisait un froid insoutenable dans le chalet, je mis une demi-heure pour trouver la commande du chauffage.

Je rangeai mes affaires et allai me coucher.

A l’extérieur, j’entendis des bruits, pas de loup ni d’animaux. Mais des bruits sourds comme si on tapait le sol avec une grande massue. Je me levai pour aller voir mais je ne vis rien que la montagne entourée par la neige.

Le lendemain, je partis en forêt faire de la randonnée, je tombai sur des traces pas commodes, entre le loup et l’homme, je décidais de les suivre, elles continuaient sur plusieurs kilomètres jusqu’à disparaitre brutalement devant une vielle maison abandonnée. Je décidai d’y entrer.
Devant, il y avait des marques de griffes sur les murs, j’entendis la porte qui était derrière moi fermer et un cri strident retentir dans la cave. J’allai voir quand tout-à-coup je sentis une forte douleur au bas du dos et je perdis conscience. Quand je me réveillai, il faisait presque nuit, j’eus beaucoup de mal à me relever.

J’arrivai au chalet aux environs de dix-neuf heures du soir. J’avais une plaie dans le dos , mais je n’avais pas saigné. Mais j’avais mal partout dans le corps.

Le lendemain, je n’avais plus rien dans le dos, mais j’avais grandi de quinze centimètres, ma musculature avait augmenté.

La nuit suivante, c’était la pleine lune, mais ce soir là, j’avais décidé de passer la nuit dans la maison abandonnée pour essayer de voir ce qui m’avait attaqué. Je m’endormis aux environs d’une heure du matin, j’entendis un cri de peur, mais je me trouvais dans un village, mais je remarquai que je mesurai plus de 2.50 m, je ne comprenais pas ce qui m’arrivais, je me refugiai dans la forêt et attendis que le jour se lève.

Le matin, j’avais repris ma forme d’humain. Je rentrai au chalet vers quatorze heures, je repartis à la maison abandonnée pour voir la vidéo et vit que je m’étais transformé en sorte de mi-loup, mi-humain. Je déteste ce que j’étais devenu alors je décidai de partir le plus loin dans la forêt et ne plus jamais voir un homme de ma vie.

Voici mon nom VICTOR VIC et voila ma vraie histoire.

ORTIZ Marie-Ange - 4°3 - 3ème Prix

La métamorphose

L’autre c’est moi…

- Maman Dieu est-il bon ?

- Oui ma chérie

- Alors pourquoi m’a t-il fait ainsi ?

Voici une interrogation pour le moins assez réfléchie pour la gamine de 5 ans que j’étais et cette question me tourmente toujours du haut de mes 15 ans, 10 ans de réflexion intense pour cette déduction aussi flasque que démoralisante : le sort s’acharne sur moi que puis-je y faire.

Le regard des autres à mon égard c’est bien ce qu’il y a de plus pesant quand je vois certaines de mes amies s’embellir et moi croire à un miracle impensable, quasi irréalisable. C’est fou, mais je souffre de mon propre être car, oui, j’ai une malformation, un bec de lièvre et le simple fait que l’on me regarde me donne une boule au ventre d’une intensité incroyable. Je sue, je bafouille, je m’énerve et deviens un véritable monstre.

Mon quotidien au lycée est un véritable supplice. Certains élèves prennent un malin plaisir à m’embêter, à me ridiculiser. Un soir en rentrant au lycée, je fis une rencontre avec un artiste de rue qui jouait de la guitare et d’un coup je me mis à chanter, à danser, à rire à jouir et à profiter de cet instant de bonheur m’étant « interdit » jusqu’alors, le musicien s’interrompit subitement me regarda et s’écria :

- Waouw ! C’était super ! Et que tu es belle quand tu danses ! Comment fais-tu pour avoir un sourire aussi radieux ?

Ce garçon a t-il un problème moi belle ? Pff se moque t-il de moi je lui réponds ou pas ? Et sans me poser de questions, je repondis.

- Heum… heu… Es-tu myope ? Ha..ça t’as plus… cool.

Et contre toute attente, il me dit :

- Tu sais, j’aime bien les gens comme toi ça te dit de revenir demain on ira peut être prendre un verre après.

- Oui, oui avec plaisir à demain M. GUITARE !

- HA HA HA, moi, c’est William !

Et je partis l’air niais et un sourire béat quelque chose s’était passé en moi. Une fois rentrée chez moi, je me place devant mes parents et crie :
le temps de l’humiliation est révolu ! Je m’insurge contre les autres. Moi aussi, j’ai le droit de rire, de chanter, de parler, de me faire belle ;

- Maman

- Oui

- Dieu est-il bon ?

- Heu… oui…

- Maman ?

- Oui

- Est-on maître de son destin ?

- Heu … oui… pourquoi ?

Si Dieu est bon, alors, je profiterai de sa bonté jusqu’à la fin de ma vie. Si je suis maître de mon destin, alors je jure de vivre au jour le jour sans me préoccuper des regards mal placés ni des gens qui me jugent ni d’autres sottises mal famées because a life is joke and I’m happy forever it’s flower power.

PS : audaces fortunafuvat, avaro omnia desunt inopi pauca, sapienti mihil audi, vide, tace, situ vis veres.

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